14.9.15

Choix Durable #1 - Trouver mes nouvelles baskets

Mes converse devenant bien abimées, s'écrasant contre le bitume et la poussière presque chaque jour de la semaine, je me suis mise à la recherche d'une nouvelle paire de baskets.
Je ne suis pas une grande consommatrice, j'aime les basiques et je ne réitère mes achats que lorsqu'une de mes pièces favorites n'est définitivement plus portable pour cause d'usure. 

Pour cette nouvelle paire de baskets, plutôt que de choisir par habitude et facilité la même paire de converse basses bicolore, j'ai choisi d'enfin acheter selon les valeurs que je chérie, soit la durabilité, l'équitable et le respect de la nature.

En terme de style, ce que j'aime dans le bicolore c'est que c'est intemporel et que ça s'associe avec tout très aisément. Deux critères relativement indispensable dans mon optique de garder mes baskets sur le long terme.

De grands noms du sportswear prennent peu à peu le pas dans la cause environnementale. Nike par exemple explore depuis plusieurs années les bienfaits du recyclage ainsi que les économies de consommation en eau pour ce qui est de la teinture de leurs tissus ou mailles.
Parmi les marques bio & équitable, je suis tombée sur Etiko. Peu originales dans leur forme, puisque ces baskets reprennent de manière relativement identique celle des converse, les baskets Etiko ont dans leur sac à bons points, un respect de l'environnement et une éthique de par leur fabrication.

Mais finalement après quelques recherches, mes valeurs et critères me mènent rapidement vers VEJA, cette marque qui de bouche à oreilles commence à trouver la reconnaissance qu'elle mérite.
VEJA répond à toutes mes attentes, prix, style, durable et respectueuse de l'environnement.

Ma petite sélection de modèles basiques et intemporels.






12.9.15

The True Cost - Réaction

J'ai regardé hier avec un ami ce documentaire qui fait parler de lui ces derniers temps. Pour ceux qui n'en ont pas encore eu vent, the True Cost parle de l'industrie de la mode et dénonce son effet néfaste aussi bien sur l'environnement que sur les conditions de vie de ses ouvriers. 

Travaillant dans l'industrie de la mode depuis plus de 3 ans maintenant, tombée dans le milieu sans en avoir rêvé toute mon enfance mais plutôt comme un chemin naturel à mon envie d'exprimer ma créativité, ma vision du Beau et du style, ayant grandi à la campagne, ayant travaillé dans de petits ateliers de broderie, de costumières, de couturières, la plupart des faits exposés par the True Cost me sont dors et déjà acquis. Je ne peux donc dire que ce documentaire m'a instruite puisque j'étais déjà bien avertie, bien sûr poser des images sur des faits acquis leur donne une dimension différente.

Je ne parlerais donc pas de son contenu car ce n'est pas mon intérêt ici mais plutôt de sa forme et de sa manière d'aborder les problèmes causés. 

Clairement de bout en bout, j'ai senti l'imprégnation américaine. Tant de bons documentaires ont déjà été réalisés sur le sujet, the True Cost semble simplement être le remake version grandes émotions dont les Etats-Unis ont le secret (est-ce vraiment un secret? not sure...bref). 
Il y a ces témoignages, celui d'une femme qui tient son champ de coton, celui d'une femme ouvrière au Bangladesh, celui d'un homme patron d'une usine de confection au Bangladesh, ... Et chacun des témoignages illustrent non pas des faits, des informations nourrissantes pour le spectateur, mais des émotions, des observations, les regards de ces personnes sur les effets néfastes. 
C'est vrai que la plupart des documentaires qui ont été réalisé sur le sujet énoncent des faits, un enchainement d'images montrant concrètement la pollution causée, la nature détériorée, etc. The True Cost se concentre lui bien plus sur l'humain, le sentiment singulier de l'homme face au danger. Toute la beauté du documentaire se trouve là. Une faiblesse peut être aussi, due très certainement au reporter qui se décrit lui même comme complet novice sur le sujet qu'il aborde.

Ce documentaire me laisse finalement sur ma fin en terme de consistance d'informations et mon coeur froid fut relativement insensible aux effluves d'émotions des paroles capturées.


Après le film, mon ami et moi avons échangé. Il ne travaille pas dans la mode et a donc appris beaucoup de choses grâce à ce documentaire. Je complétais donc les informations par celles acquises par mon expérience professionnelle et par les quelques documentaires dont je me suis enrichie. 
Finalement nous nous sommes trouvé en désaccord, lui défendant l'idée que nous ne pouvons rien faire à notre petite et singulière échelle, moi défendant l'idée que nous le consommateur n'a jamais eu autant de pouvoir qu'aujourd'hui. 

Une idée que je tiens à points fermé et levé, celle que le pouvoir est en chacun de nos choix et nos actes de consommation. Chaque achat si minime nous puisse t il sembler illustre un choix, un principe, une valeur, et si nous nous découvrons aujourd'hui des valeurs plus respectueuses de l'environnement, de l'être humain et de ses conditions de travail : Que nos achats en témoignent ! Que nos choix illustrent ces belles valeurs qui ont tant de mérite dans ce monde en perdition !
Comprendre le monde, comprendre la propagande publicitaire pour finalement trouver la liberté de faire ses propres choix, acheter ce dont on a réellement besoin et cela au sein de créateurs au coeur noble.